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· Les pénitences de Tilordilèn
· Les engagés indiens à La Réunion au XIXe siècle
· Grand-Manicon et autres textes
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· Rapatriement vers Calcutta (II) Annexes
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· Indianité & Insularité créole
Date de création : 11.03.2012
Dernière mise à jour :
30.04.2012
12 articles
Grand-Manicon et autres textesnous offre un aperçu sur la littérature du monde indien. Le recueil, constitué d’une douzaine de texte en édition bilingue, priviligie plusieurs modes d’expression. L’hymne, Vinaryéguèl,et la poésie en prose, Opparli,appartiennent au genre poétique. L’essai littéraire, Histoire longtemps,et la relation de voyage, Grand-Manicon,illustrent le répertoire discursif. Enfin le récit excelledansles cinq nouvelles réalistes : l’Infortuné Poulléal, le Malaise de Jyoti, la Fenêtre ouverte, le Réverbère, les Chaînes ;etl’imaginaires’exalte à travers un conte merveilleux, le Cheval quémandeur de grâce,une prose narrative, 1’ Ultime désir,et un texte épique, le Prologue des contes du vampire.
La profusion du champ littéraire s’articule dans cette anthologie thématique autour de trois parties intitulées : Sacré et profane ; Hiérarchies et tensions ; Fiction et humanisme. En donnant la parole aux écrivains, aux poètes, aux diverses littératures indo-aryennes et dravidiennes, il ne s’agit non plus d’arrimage et de retour aux sources de l’Inde d’antan et d’aujourd’hui ; mais davantage diffraction et épanouissement de l’individu à 1’ espace insulaire voire au monde ; ou plus simplement de la substitution à la curiosité envers l’homo indicus,d’un sentiment d’une universelle parenté de l’esprit humain.
Nous présentons aux lecteurs un florilège de textes éparpillés dans plusieurs supports : journaux, magazines, actes et revues. Ce sont principalement des lectures, des traductions et mêmes des interprétations polémiques rédigées ou récitées à l’occasion des événements jalonnant la vie culturelle réunionnaise :
-Pongo1,fête agraire au mois de janvier ;
- Varousha- pirappujour de l’an tamoul à la mi-avril ;
-Commémorations diverses :
Indépendance de l’Inde et Abolition de l’esclavage ;
-Dipavali,fête de la lumière au mois d’octobre ou novembre.
Par delà l’aspect idéologique exposé en préambule, l’intérêt du recueil reste incontestablement pédagogique. En effet, destiné aux apprenants en langue indienne, cet ouvrage propose un support textuel suffisamment attrayant pour son exploitation dans le cadre des apprentissages précoces et avancés.
Sa pertinence s’exerce dans le domaine langagier et culturel, et ses supports permettent d’appréhender la civilisation indienne en se ressourçant sur des documents originels. Le choix et la qualité des textes donnés en pâture aux lecteurs avertis, les exhortent à minorer les prismes en jaugeant les sources mêmes. Enfin, l’opportunité est offerte au lecteur d’évaluer ses attentes au regard de la conformité et des divergences proposées par la traduction.
Traduire est une activité complexe, périlleuse aux écueils innombrables, et à plus forte raison lorsqu’on transpose des signes issus de civilisations foncièrement contrastées. Ce projet donc demeure ambitieux et, en raison de sa nature même, balise ses propres limites.
Néanmoins, nous nous sommes livrés, ou plus exactement attelés à cet exercice abstrus, et exigeâmes de restituer avec rigueur la pensée et la formulation de l’auteur.
En adoptant ce principe, nous endurâmes des efforts et, malgré les déficiences, nous aspirons à relever un défi et par la même éliminer un paradoxe : présenter une anthologie des littératures du monde indien dans une édition bilingue.
Des catégories esthétiques variées associées de surcroît à des codes linguistiques différents et à une surabondance de thèmes tels sont les principaux critères retenus pour constituer cette chrestomathie. Une douzaine de textes compose le corpus : neuf passages intégraux ; et trois fragments dont un seul tronqué avec cependant le souci de cohérence et d’unité préservées en partie. Ce recueil privilégie plusieurs modes d’expression : –l’hymne, [t(exte)l] et la poésie en prose, [t.7], appartiennent au genre poétique ; -l’essai littéraire, [t.2], et une relation de voyage, [t.6], illustrent le répertoire discursif ; -enfin, le récit excelle par l’importance des référents vraisemblables dans les nouvelles réalistes des textes [3-8-10-11-12], et des référents fictifs à travers un conte merveilleux, [t.9], suivi d’une prose narrative, [t.5], et épique [t.4]. Outre ces diverses modalités d’écriture, les passages proposés rendent compte d’un corpus dans sa dimension diachronique et synchronique. Les textes reflètent les deux composantes essentielles et représentatives de l’aire linguistique : le dravidien avec la langue tamoule médiévale et contemporaine ; et l’indo-aryen, dans sa forme classique sanskrite, et vernaculaire hindi. L’exubérance linguistique ici résulte du déploiement de la civilisation indienne selon une extension spatiale et temporelle tout à fait exceptionnelle. Aussi multiplicité et foisonnement la caractérisent, et par la même projettent la réalité et l’imaginaire dans son champ littéraire. Trois thèmes principaux effleurent cette profusion, et nous avons regroupé les textes en trois parties lesquelles s’intitulent : Sacré et profane ; Hiérarchies et tensions ; Fiction et humanisme. L’ouvrage privilégie avant-tout une présentation claire et rigoureuse. Pour l’ensemble du corpus, une histoire littéraire un tant soit peu succincte renseigne d’emblée le lecteur sur l’auteur et l’œuvre dont on a extirpé l’extrait. Sa mise en forme favorise certes les langues indiennes, mais les traductions cependant accompagnent les textes sources et elles apparaissent en regard. Afin de faciliter la lecture, une cohérence particulière a été portée dans la numérotation et la disposition des paragraphes. Nous associons aussi une transcription supplémentaire à l’hymne tamoul du texte 1, et à l’épopée sanskrite du texte 4. Nous les avons translittérés à l’aide des signes diacritiques, conformément aux règles adoptées pour le Tamil Lexiconde l’Université de Madras, et celles édictées par le Xe Congrès des Orientalistes en 1894 concernant le sanskrit. Pour la transcription des mots créoles nous adoptons une graphie phonétique de tendance basilectale. Par ailleurs, afin de faciliter la lecture, nous intégrons un glossaire en annotation au bas des pages. Avant d’expliquer les entrées lexicales, nous mentionnons d’abord la langue d’origine puis l’étymologie du mot avec sa graphie phonologique et diacritique. Enfin nous insérons en appendice, douze documents annexes dans « Malbarité », un index lexical et une bibliographie sélective afférente aux langues et littératures du monde indien.
(T)Poºkal : “Ebullition” ; Grande fête agraire du pays tamoul. Elle correspondait pour les engagés indiens à trois où quatre jours de repos au mois de janvier et coïncidait avec le début de l’année.
(T)Varu·a-piåappu : “Naissance de l’année” ; Jour de l’An tamoul à la mi-avril, mais dont la date est déterminée par le calendrier Pandiangon.Diverses réjouissances marquent cette journée ponctuée par les offrandes aux divinités, les manifestations culturelles et les réunions familiales.
(S)D´p?vali: “Rangée de lumière” ; Festivité célébrée par les hindous vers les mois d’octobre ou novembre. C’est une fête religieuse en l’honneur de la déesse Laksmi. Les participants offrent des lampes symbolisant la vie.