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Date de création : 11.03.2012
Dernière mise à jour :
30.04.2012
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Groupe d’engagés indiens dans leur camp
GOVINDIN Sully Santa
Habillés en grande tenue vestimentaire indienne : turban (talpa), pagne (vesti) et sari (polvé), des engagés pausent devant le photographe. Il ne s’agit pas d’une scène de la vie quotidienne, mais d’un moment exceptionnel pour cette population laborieuse.
La photographie de ces travailleurs devant leur paillote a été prise au dix-neuvième siècle à La Réunion. L’auteur, anonyme, a effectué un plan général des personnages disposés en rangées :
-accroupis, les enfants
-debout, les adultes (des hommes, des vieillards, trois femmes dont une avec son nourrisson). Il n’y a aucune indication sur l’appellation du camp, et encore moins sur l’identification de ce groupe d’immigrants. Cette photographie, disparue, était consultable à la Fondation pour la Recherche à la Bibliothèque départementale de Saint-Denis.
Ici l’habitat, construit entièrement avec des végétaux, est constitué d’une case fichée dans la terre dont le toit est à double pente. En 1877, Miot le Commissaire français de l’enquête internationale sur la condition des engagés indiens dans la colonie de La Réunion décrivait ainsi les camps d’Indiens :
« Leurs habitations sont de deux sortes : cabanons ou paillotes. Les cabanons sont de grands bâtiments généralement en pierre, recouverts en tuiles ou de bardeaux et divisés de façon à pouvoir loger convenablement les travailleurs. Les paillotes sont des cases, séparées, en bois ou en planches, quelquefois en galets et recouverts de paille… »(Archives Nationales Section d’Outre-Mer : Carton Réunion, dossier 3194 : Rapport confidentiel, p.17, 1877).
Chaque pièce est occupée par plusieurs personnes : une famille quand elle est constituée, sinon plusieurs célibataires car le taux de masculinité reste élevé. Le camp est un immense dortoir où s’entassent plusieurs centaines de personnes. La surveillance qui s’y exerce n’empêche pas l’émergence des faits liés à une telle promiscuité à savoir la polyandrie.L’absence d’hygiène et une alimentation médiocre accentuaient les effets des épidémies et du paludisme endémique. L’espérance de vie moyenne était très inférieure à 50 ans.
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